Quelle identité artistique et artisanale pour la France de la Renaissance ?

Dans l’effervescence culturelle européenne de la Renaissance, la France se forge une identité artistique forte, englobant de nombreux domaines : la sculpture et l’architecture, l’art de la table et l’orfèvrerie, la parfumerie et la pharmacopée. C’est dans cette perspective que notre table ronde souhaite s’inscrire, en interrogeant la spécificité artistique et artisanale de la France du XVIe siècle par le prisme de son savoir-faire. Il s’agit d’en préciser les caractéristiques et les contours – centres de production, réseaux, processus de diffusion, emprunts, sources d’inspiration, styles, particularismes – en articulant les approches globales et les études de cas à l’instar de Chartres, Limoges et Tours. Si cette identité plurielle se construit en lien avec la Cour à partir de réseaux de circulation (des savoirs, des formes, des personnes, des objets et des pratiques), elle ne s’appuie pas moins sur le rayonnement de foyers régionaux qui deviennent de véritables aires d’influences.