Périphéries métropolitaines et sud-européennes, regards croisés

Carte blanche aux presses de l'INALCO

Les périphéries des grandes villes italiennes ont connu une forte croissance dans l’après-guerre, dont on souligne souvent les points communs par rapport à d'autres contextes méditerranéens, soumis eux aussi à un processus d'urbanisation accélérée et inorganisée (voir commentaire), et les spécificités par rapport au modèle français (propriété familiale vs. habitat social, città diffusa vs. banlieue dense et pavillonnaire, migrations internes vs. modèle migratoire plus composite français etc). Pourtant, les unes comme les autres ont connu des évolutions en partie commune (phénomènes de pollution accentuée et de désindustrialisation, jeu des grands événements comme les JO…) et sont au centre de projets récents (par exemple l’institution des métropoles en 2014 en Italie comme en France), qui appellent un regard comparatif sur leurs évolutions socio-spatiales et leurs histoires croisées, dont témoigne par exemple le rôle des maçons italiens en France. - Rome, Turin, Athènes et Paris seront évoquées.