Les lieux saints en milieu urbain : ville partagée ou en partage ?

Carte Blanche au Réseau des Écoles françaises à l’étranger (ResEFE)
L’attention nouvelle portée aux temples égyptiens dans la définition du fait urbain pharaonique, l’étude des « arts topographiques » des villes-temples médiévales de l’Inde du Nord, l’examen des interactions artistiques entre mosquées et églises dans la ville de Kastoria sous gouvernement ottoman du XIVe au XVIe siècle, l’approche comparatiste des fréquentations et/ou revendications des mêmes sanctuaires urbains par des fidèles de confessions différentes dans un bassin méditerranéen traversé de Jérusalem à Marseille, l’analyse de l’érudition locale lisboète qui, au tournant du XXe siècle, œuvre à la célébration des quartiers de la capitale portugaise autour de leurs lieux de culte, ce sont ainsi cinq études de cas que déclinera la table ronde du ResEFE comme autant d’interrogations sur ce que font les « lieux saints » à la ville : une ville qui, dès lors, s’offre en partage ou n’en devient que plus partagée ?