Le bateau de Palmyre, l'élargissement de l'Oikouménè
« Maintenant la mer est soumise et se plie à nos lois […] La première barque venue s’aventure en haute mer […] toutes les limites ont reculé » (Sénèque). Par ces mots, l’auteur de Médée constatait à la fois combien le monde s’était ouvert, mais aussi combien son époque vivait une première « mondialisation ». Cette formule souligne l’étendue incomparable de l’empire romain, plus qu’une réalité au sens propre. Quel univers pouvaient connaitre à la fois les Grecs, les Indiens, les Arabes, les Chinois ? Comment un nouveau regard sur les sources permet-il d’envisager la singularité des contacts entre des mondes qui ne sont pas clos sur eux-mêmes ?
Objectifs en termes scientifiques :
Cet atelier, animé par Maurice Sartre pour la partie scientifique, se propose d’examiner les connexions entre les mondes anciens entre 600 avant et le début du VIIème siècle après notre ère. Il s’agira de présenter les sources qui permettent de retracer cet élargissement du monde et le rôle que les mers ont pu jouer.
Objectifs en termes didactiques :
Cet atelier, animé par Florence Giry pour la partie didactique, prend appui sur le thème 3 du programme de 6ème « l’Empire romain dans le monde antique ». Il vise à questionner les « routes de la soie » et les contacts entre le monde romain et la Chine des Han.