Les Cartes Blanches

La guérilla urbaine, une archéologie du terrorisme contemporain, des années 60 aux années 2000

Carte Blanche à l'ECPAD et au SHD
Dans la foulée des succès de la guérilla castriste, théorisée par Che Guevara, la guérilla urbaine émerge dans le discours stratégique de l’extrême gauche latino-américaine à la fin des années 60, principalement au Brésil (avec l’ALN) et en Uruguay (avec les Tupamaros). Bientôt, des manuels de guérilleros urbains se répandent, via les réseaux de la Tricontinentale, inspirant l’extrême gauche européenne des années de plomb, puis le Proche Orient autour de la cause palestinienne et du chaudron libanais dans le cas du Hezbollah. C’est à cette évolution de la violence politique, dans un espace spécifique (et complexe) qui, d’un continent à l’autre, conditionne les formes mêmes de la violence, que cette table ronde se propose de réfléchir, en s’appuyant sur un double regard, celui des historiens et de la production photographique (documentaliste et photographe au Liban), notamment pour certains attentats plus marquants (tel l’attentat du Drakkar, en 1983), afin d’interroger la ville en tant que contexte déterminant d’une forme singulière de violence.

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