Haïr la ville

Table ronde proposée par la Revue l'Histoire On appelle cela « urbaphobie » : la ville en même temps qu’elle fascine a souvent été représentée, depuis la Bible, comme le pandémonium de tous les vices et de tous les dangers. Est-ce la liberté qui est en jeu ? Ou la modernité ? L’urbanité en tout cas met au défi le monde traditionnel fondamentalement rural. Quels sont, dans l’histoire, les grands moments de cette détestation ? Comment les expliquer ? Que déteste-t-on vraiment dans la ville ? Et jusqu’où cette haine peut-elle aller ? Volonté d’anéantissement ou simple rêve de pureté ?