Faut-il croire aux mythes historiographiques sur la Venise moderne ?
Carte blanche au Laboratoire de recherche historique Rhône-Alpes
La République de Venise a une propension particulière à nourrir les mythes. À la fin du Moyen-Âge, celui d’un destin providentiel, d’une nouvelle Rome et de l’accomplissement de sa forme urbaine. Au début de l’âge moderne, celui, forgé par les historiographes de la République, qui célébrait la concorde et la perfection des institutions politiques. Dans le discours historique plus contemporain le mythe a pris la forme de paradigmes qu’il s’agisse du cosmopolitisme, du déclin et de la décadence, de la liberté et du libertinage, de l’indépendance vis-à-vis de la papauté. - Ce débat se propose de discuter la construction de ces grandes narrations et les révisions dont elles sont aujourd’hui l’objet.