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Le Lab du jeune chercheur

Du bétail humain sur les flots ? Manger, soigner et mourir à bord des navires, XIXe-XXe siècles

Que ce soit à bord des baleiniers, des navires à vapeur britanniques ou des transatlantiques, la vie des membres d’équipage et des passagers est totalement dépendante de l’alimentation et des soins dispensés en mer. Si, selon les aires géographiques et les navires sur lesquels ils se trouvent, d’importants contrastes peuvent être observés, les marins, les voyageurs et les soldats sont confrontés à une épreuve commune : les dangers de la navigation et parfois la mort.

Ainsi, les équipages des baleiniers du XIXe siècle sont exposés à la dangerosité de la navigation, source de nombreuses blessures, allant parfois jusqu’à la mortalité faute de soins suffisants. Leur alimentation, relativement simple, repose en partie sur les stocks de vivres embarqués et les produits de la pêche. De leur côté les soldats des corps expéditionnaires du Second Empire sont soumis à l’épreuve des longues navigations ; tout comme les passagers d’entrepont des transatlantiques à voiles mis en service dans la première moitié du XIXe siècle ils subissent des conditions de traversée souvent éprouvantes. L’alimentation et les soins prodigués durant le parcours maritime constituent alors un enjeu vital pour leur survie. Les marins de couleur employés à bord des navires à vapeur britanniques aux XIXe et XXe siècles sont considérés comme une main-d’œuvre résistante, qui n’a donc pas à être soignée, même si des incidents graves – parfois mortels – se produisent en mer.

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