Citoyennetés dérobées ? "Exister politiquement" en France quand on est étranger
Carte blanche proposée par la revue Parlement(s) « Exister, c’est exister politiquement », disait Abdelmalek Sayad. Mais est-ce possible quand on est étranger ? La France a été une terre d’asile pour les exilés politiques, mais une doctrine républicaine fit progressivement de la réserve politique des étrangers une contrepartie de leur accueil. Il y eut bien des exceptions, que cette table-ronde souhaiterait évoquer, de l’arrivée des révolutionnaires du XIXe siècle aux mobilisations à l’heure de l’émergence des identités dans l’espace public. Ces espaces d’expression politique leur permettaient de se faire les citoyens d’un moment. Cette carte-blanche est proposée par la revue Parlement(s). Revue d’Histoire politique, dont plusieurs numéros se rattachent au thème « La France ? », en particulier à travers la question migratoire comme en témoigne le dossier « Une France des sans-voix ?. Immigration et vie politique ». La revue, publiée aux Presses universitaires de Rennes, est soutenue par le laboratoire Polen de l’Université d'Orléans et le Comité d’Histoire politique et parlementaire (CHPP).