Vivre et mourir en franc-maçon
Carte blanche à Culture et Patrimoine Maçonnique en Région Centre (CPMRC) « Un maçon vit et meurt debout » Au-delà du singulier dialogue entre vivance et mort, l’évidence d’un couple tout en miroir, tout en mouvement, vivre et mourir, en apparence si contraires l'un à l'autre, mais que « le roman maçonnique » renouvelle à l’envi, explorant le paradoxe qui de la mort fait naître la vie, encore et toujours. Chaque existence de maçon vient se joindre à celles qui l’ont précédée, réécrivant et enrichissant le mythe collectif dans la trace qu’elles ont laissée. « Mourir pour vivre, trois siècles de dialectique maçonnique ». Au bout du compte, penser en maçon, c'est, depuis le XVIIIe siècle, apprendre, par des disparitions symboliques successives, et avant que de mourir vraiment, à dépouiller le mythe de ses allégories, à débarrasser l'Histoire de ses oripeaux politiques ou idéologiques, en quête du fil qui l'a tissée depuis l'aube de l'humanité. Discerner, trier, douter, chercher la vérité, se relever toujours, et se libérer enfin, car un maçon vit et meurt debout, comme le proclament les rituels. Les échanges, articulés autour de 2 thèmes, pourront se déployer ainsi : Pour « Le roman maçonnique » - Mémoire de la réécriture incessante du couple vivre et mourir. - Inscription non linéaire dans une trace qui nourrit le mythe collectif. - (S’)Émanciper, clé de l’accès à la liberté absolue de conscience. Pour « Mourir pour vivre, 3 siècles de dialectique maçonnique » - Vie et mort symboliques dans la pensée maçonnique depuis son émergence. - Comprendre le rituel au-delà du mythe, le symbole au-delà de l’allégorie. Chercher la vérité mais également interroger passé et présent font l’architecture du roman vivant qu’écrivent les francs-maçons universalistes.