Une master class
Au fond, la manière commune de faire du cinéma politique est de le traiter en instrument de propagande : celle du pouvoir ou celle de ses contestataires. Beaucoup plus rares sont les films qui appellent à réfléchir sur le pouvoir lui-même. Toute la différence, chez Eisenstein, entre Le Cuirassé Potemkine et Ivan le Terrible. Dans le cinéma français d’aujourd’hui Nicolas Pariser trace un chemin original, depuis ses premiers courts-métrages (Le jour où Ségolène a gagné). L’aboutissement provisoire de sa mise en scène du gouvernement des hommes est son Alice et le maire, dont le scénario et le ton détonnent par rapport à la tonalité populiste du cinéma ordinaire. » Pascal ORY
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