Tu n’as rien vu dans la Grande Guerre ?
Carte blanche au Centre international de Recherche de l'Historial de la Grande Guerre
En 1921, Marc Bloch, dans son article programmatique « Réflexions d’un historien sur les fausses nouvelles de la guerre », déclarait : « Tout se passe comme si la plupart des hommes circulaient les yeux à demi fermés au milieu d’un monde extérieur qu’ils dédaignent de regarder. » Il venait de vivre la Grande Guerre les yeux ouverts – oh combien – comme combattant et comme médiéviste. Et pourtant les sources-images ont longtemps été dédaignées par les historiens, qu’elles soient photographies, dessins, films, objets, etc… Marine Branland, à propos de quelques artistes et Alexandre Sumpf sur les sources audio-visuelles de la révolution russe, Manon Pignot et Annette Becker à propos des adolescents au front et des civils essaieront de démentir le pessimisme de Bloch, sous la présidence de Laurence van Ypersele.