Street art à Paris, du graffiti à un art
À Paris, avant-hier des affiches de Toulouse Lautrec, Mucha, Chéret garnissaient les murs, publicités organisées - hier le street art débarquait - aujourd’hui il rentre dans les musées. Venu des États Unis cet « art de la rue » d’émanation populaire, spontané éphémère est libre. Il a commencé de recouvrir des palissades de chantier, des friches jusqu’à des pans de murs. Aucun quartier de Paris n’y échappe plus et il s’est même « banlieusardisé ». Démocratisation et élargissement des thèmes traités, constatant qu’aujourd’hui expositions, galeries et même musées lui consacrent intérêt et le marché de l’art lui donne une cote. Mystère, provocation et équivoque continuent de planer avec des « artistes » à contrecourant mais aussi avec certains biens intégrés dans le système. La liberté domine et transforme l’image d’une ville.