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Quand les hommes d'Église avaient le diable au corps (XVe-XVIIIe siècle)

Carte blanche aux éditions Payot

Voué théoriquement à la chasteté, le clergé de l’époque moderne a pourtant bien du mal à s’y résigner et ce malgré les rappels du concile de Trente. De la Renaissance à la Révolution, sous la plume des mémorialistes comme sur le banc des accusés, la volupté ecclésiastique éclate au grand jour. Entre les murs conventuels, lieux fantasmatiques par excellence, religieux, religieuses et laïques se croisent et s’entrecroisent, alimentant les dernières affaires de sorcellerie. Dans le quotidien de leur paroisse, certains pasteurs à charge d’âmes se préoccupent davantage des corps, infatigables coureurs de jupon ou heureux concubins de leur servante. D’aucuns aiment mieux fréquenter une professionnelle du sexe tarifée dans des maisons discrètes. Quant à ceux qui goûtent la société masculine, ils préfèrent le grand air pour assouvir leur désir d’entre-soi. Sources littéraires, archives judiciaires et policières sont convoquées ici pour dévoiler les secrets d’alcôve des ecclésiastiques et l’étonnante permissivité de la société à leur égard.

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Quand les hommes d'Église avaient le diable au corps (XVe-XVIIIe siècle)
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