Païens, chrétiens, juifs et musulmans face à la mort : quelques poncifs à l'épreuve de l'archéologie préventive
Carte Blanche à l'Institut national de recherches archéologiques préventives Au cours des siècles, notre territoire a vu la configuration de ses espaces funéraires évoluer au gré des vagues migratoires et de la transformation des sociétés. Si, les origines géographiques des défunts varient, c’est en premier lieu la religion qui détermine le rapport à la mort et à l’hétérogénéité des usages/traditions funéraires. Malgré cette apparente diversité, comment relier des pratiques aussi différentes ? Comment leur donner sens ? En effet, la mort est un processus social qui engage les vivants dans la mise en place de rituels, de pratiques et de gestes qui lui sont associés. En quoi ces aires funéraires, de même que la place que les défunts y occupent reproduisent ou renouvellent-elles l’expression d'enjeux sociaux, culturels, et politiques structurant le monde des vivants ?