L'urgence de la mémorialisation des violences extrêmes est-elle un phénomène nouveau ?

Carte blanche à la revue Mémoires en jeu

Lors des récents attentats terroristes en France, la mobilisation s’est trouvée associée à une volonté de mémorialiser les sites des crimes. Dans le même temps, de nombreux projets de recherche pluridisciplinaires, principalement initiés par des historiens et des sociologues, ont vu le jour pour archiver et analyser les témoignages, voire accompagner les victimes et les témoins. D’un côté comme de l’autre, on notait le souci de constituer une mémoire à la fois immédiate et en devenir de ce qui avait eu lieu. Ainsi, à tous les niveaux de la société française, les rapports entre cette violence, son analyse et l’édification de sa mémoire ont paru extrêmement synchrones. Lors de cette rencontre, il s’agira de se demander s’il y a là un phénomène nouveau du rapport de la société à l’événement de la violence extrême qui la frappe et en quoi cela représente un enjeu pour la recherche de développer des programmes d’étude dans un temps aussi bref.

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L'urgence de la mémorialisation des violences extrêmes est-elle un phénomène nouveau ?
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