Les survivants, les morts et leurs descendants

Les mémoires de la déportation et de la Shoah ont connu des moments empreints de silence et des périodes de transmission. Cette action s’est matérialisée par la présence des témoins face aux jeunes conservant l’authenticité de la parole. À l’heure où les témoins sont peu nombreux, le vecteur artistique est capable d’incarner les propos avec fidélité et émotion. Le film d’animation Les secrets de mon père, inspiré de la BD autobiographique de Michel Kichka aborde ce thème de la transmission.
La transmission d’une mémoire auprès des jeunes pour laquelle les acteurs et témoins seront bientôt disparus, peut-elle se perpétuer par le biais des arts ?