Le lieu d'habitation comme facteur d'inégalités
Les grandes métropoles sont régulièrement présentées comme l’espace géographique où l’on trouverait le plus facilement un emploi, où on y serait le mieux payé, le mieux formé et où l’accès à la culture et aux services publics y est mieux assuré, par opposition aux territoires dits « périphériques » ou isolés qui seraient plus délaissés.
Prendre en compte des critères de bien-être qui dépassent les seuls critères économiques (tels que le stress, le sentiment de bonheur, la santé) change-t-il le constat ? Le coût du logement et de la rénovation énergétique ne sont-ils pas aussi d’importants facteurs d’inégalités ? Plus généralement, comment les politiques publiques peuvent-elles réduire les inégalités liées au lieu d’habitation ?
Philippe Gineste, directeur de Citéco, Mathieu Perona, directeur exécutif de l'Observatoire du Bien-être du CEPREMAP et Amélie Roux, cheffe économiste à Saint-Gobain apporteront leur éclairage sur ces questions.