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L'avenir du funéraire sera-t-il écologique, social et solidaire ?

Alors que le secteur du funéraire en France est dominé par deux entreprises majeures dans un marché en expansion (ce marché est estimé à 3 milliards d'euros en France), que les prix ont augmenté deux fois plus vite que l’inflation, de nouveaux acteurs aux aspirations économiques, sociales, écologiques et solidaires différentes offrent des alternatives aux familles endeuillées.
L’écoute, l’attention, la transparence, et l’accompagnement pour chacun sont le socle de ce système coopératif qui émerge peu à peu en France, à Rennes, Nantes ou encore Bordeaux, 7 coopératives actuellement.
Pourquoi ces nouvelles formes d’entreprises funéraires tendent-elles à s’étendre, avec autant de projets en gestation dont une à Orléans :
- Du fait d’une gouvernance économique démocratique, car dans une coopérative chaque sociétaire dispose d’une seule voix ?
- De la structure des SCIC, où familles, fournisseurs, salarié.es, collectivités territoriales sont partie-prenantes ?
- Parce qu’il faut des rituels forts, en phase avec notre temps et adaptés à chacun ? « J’observe de nouvelles manières d'honorer les morts» nous dit Vinciane Despret,
- Parce qu’il convient de redonner une place publique à la mort qui depuis la fin du XIXème a quitté la communauté publique pour l’espace privé : Philippe Ariés, « tout un monde (…) a viré du social au privé.» (in Gérontologie et société, cahier n°12)
Ces grandes transformations vont-elles faire émerger un modèle plus social, plus solidaire et plus écologique ?

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