L'autonomie de la pensée face au discours religieux contemporain par Faouzia Charfi

Après un véritable âge d’or des sciences arabes et la période réformiste du XIX^e siècle, les relations entretenues par l’islam et la science, sont désormais marquées du sceau de l’ambiguïté. Oscillant entre la fascination et le rejet les islamistes proposent de concilier des théories scientifiques et les textes sacrés mais, s’opposent à la théorie de l’évolution, rejoignant les thèses créationnistes des fondamentalistes anglo- saxons. Cette alliance paradoxale, basée sur l’amalgame entre pensée et religion et sur le refus de l’autonomie de la science a une cible commune : l’école que nous devons préserver.