Langues anglaise et française : un roman d’amour très contrarié

Carte blanche aux éditions Tallandier

Qu’ont en commun bagnole, a car, Lutèce, la Tamise ? Leur appartenance à un socle commun, le celte. Avec bien d’autres mots. Et Winchester, Castre ? La trace de la conquête romaine : castra, la place fortifiée. Et la Gaule alors d’être submergée par le latin populaire. Pauvre Astérix… - L’aventure se poursuit, avec les invasions germaniques, d’où les Francs et la France, les Angles et l’Angleterre. Et voici day, night, gaufre, danse… entre cent autres mots racontés. L’anglais devient dès lors germanique, le français restant langue romane. L’occasion de parler, curieusement, de la country. - Vagues, édredon, bread, steak, d’où viennent-ils ? Des Vikings, dont un descendant, Guillaume le Bâtard conquérant l’Angleterre, exportera un français mâtiné de normand. Le résultat : plus de 60 % demots anglais issus du français ! Quelle origine pour hasard, sucre, artichaut ? La langue arabe, troisième langue d’emprunt. Et pour banque, paupiette ? L’italien. Force mots à découvrir. - Raconter l’anglais et le français, passe aussi par nombre de personnalités politiques, artistiques, littéraires, des révolutions politiques et industrielles, l’Académie française. Et le Big Data. Et en toute fin quelques coups de gueule… - Jean Pruvost est l’auteur de plus de 4000 chroniques radiophoniques sur les mots. Lexicologue, et amoureux des dictionnaires au point d’en posséder 10 000, il a toujours eu un faible pour l’anglais et une grande passion pour la langue française dont il défend l’élégance et la vigueur. Parfois guitare en mains…

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