La ville et les francs-maçons : des hommes et des lieux
Carte Blanche à l’association Culture et Patrimoine Maçonnique en Région Centre
La ville a été le creuset d'utopies sociales et techniques, où la franc-maçonnerie fut résolument active, tant chez les réformateurs sociaux, que chez les architectes, les artistes et les ingénieurs. La ville devait permettre l'harmonie sociale, évoquée par les mots Liberté, Égalité, Fraternité.
La table ronde prendra en partie la forme d’une projection de visuels de villes et de bâtiments à travers les âges qui illustrent les propos. Les premières villes se sont constituées par le besoin de créer des lieux d’échanges non seulement économiques mais aussi culturels. Elles sont devenues le siège des pouvoirs politiques et religieux et ont permis d’offrir chacun des services et des biens à volonté.
Si la Renaissance s'est interrogée sur la forme de la ville ou sur un humanisme social, les "socialismes romantiques" ont articulé ces deux aspects, partageant avec la franc-maçonnerie la foi en un progrès de l’Humanité, nourri de la pensée des Lumières.
De nombreuses écoles ont ensuite défendu différentes « utopies » qui se traduisaient dans les constructions réalisées aux XIXe et XXe siècles.
Ainsi, ce nouvel espace urbain cosmopolite a favorisé la liberté grâce à une inclusion sociale et à l’ouverture d’esprit de ses habitants.
Mais la ville se montre aussi inégalitaire par la ségrégation résidentielle, par exemple, qui rejette les plus pauvres à sa périphérie. Elle met en place des dispositifs ou des typologies urbaines propices à la surveillance ou à la répression. L’espace urbain se caractérise également par la violence, la criminalité et la marginalisation.