La puissance des images au Proche-Orient ancien : lumières, couleurs, supports, échelles
Carte blanche au CNRS
Les théories cognitives modernes ont mis en évidence les différences entre l'image et l'écrit, les premières saisies immédiatement et globalement (tous les éléments de l'image sont vus en même temps), les secondes plus lentes et successivement (un élément après l'autre). Ce caractère plus immédiat et global des images en fait donc le véhicule privilégié du pouvoir politique et religieux pour la transmission de messages spécifiques exécutés par les artistes. Ainsi, contre une approche typologique, les images sont aujourd’hui considérées comme une source pleine de signification, surtout si contextualisée. Cette table ronde se propose de montrer aux enseignants, aux professionnels mais aussi à tout public intéressé la variété des pouvoirs et des messages des images au Proche-Orient ancien, en s’interrogeant notamment sur comment l'image s'appuie sur la diversité des matières et des mises en œuvre, sur quel rôle joue la lumière dans la compréhension plus ou moins dramatique du contexte, et sur combien les différentes échelles peuvent changer le message jusqu’à le déformer.