Être un sujet du roi de France sous le règne de Philippe le Bel (1285-1314)
Si, au Moyen Âge, la nation telle que nous l’entendons depuis le XIXe siècle n’existe pas, des historiens se sont emparés de la question de l’émergence de marqueurs d’un attachement au roi et au royaume de France de la part des régnicoles. Au niveau collège, en interrogeant ce qu’est être un Français à un moment-clé de la construction de l’État royal, l’atelier propose d’explorer cinq dimensions des relations nouées entre le souverain capétien et ses sujets au tournant des XIIIe et XIVe siècles : militaire, religieuse, politique, judiciaire et monétaire. Au lycée, en HGGSP, en abordant l’émergence du gallicanisme à travers l’étude des relations entre Philippe le Bel et la papauté, la lecture critique d’articles d’historiens permettra aux élèves de les confronter aux apports du cours sur les relations entre l’empereur et le pape à propos du magistère religieux du souverain.