Des morts au milieu des vivants : en quête de voisinage
Carte Blanche à l'Université d'Orléans, IRAMAT et CNRS
Cimetières, nécropoles, processions, art macabre, monuments funéraires : la définition et l’usage des espaces dévolus aux morts, en particulier dans la topographie urbaine, dessinent les contours de la relation que les vivants entretiennent avec leurs morts, dans les sociétés européennes, de l’Antiquité à nos jours. Cette relation concurrentielle qui témoigne en même temps d’un besoin d’inscription des morts dans le paysage des vivants oscille entre sanctuarisation et réappropriation, voire transgression des espaces funéraires. À travers des archives, des cartes, des vestiges archéologiques et des sources littéraires, cette table ronde organisée par le département d’histoire de l’Université d’Orléans propose un dialogue autour des enjeux historiques et sociaux des lieux d’inhumation et des monuments funéraires, afin d’interroger la façon dont les morts habitent le monde des vivants.