De Brest au Loir-et-Cher : un refuge en temps de guerre
Exposition proposée par le Conseil départemental de Loir-et-Cher en partenariat avec les Archives départementales de Loir-et-Cher et les Archives municipales de Brest
La ville de Brest subit l'occupation allemande dès juin 1940, la base navale représentant un enjeu stratégique majeur pour la bataille qui se déroule en Atlantique. Les bombardements alliés (américains et anglais) s'intensifiant à l'automne 1942, les autorités brestoises organisent l'évacuation des habitants "dont la présence n'est pas indispensable à la vie économique". C'est ainsi qu'à partir de février 1943, le Loir-et-Cher devient terre de refuge pour plus de 3 600 Brestois. Réception des convois, répartition des évacués, distributions de vêtements, de couvertures et de denrées alimentaires... l'accueil doit très rapidement s'organiser dans les communes, sous l'égide des services de la préfecture. De près de 60 000 habitants en août 1943, la population brestoise se réduit à 23 000, avant que Brest ne devienne une ville fantôme avec 2 000 habitants environ au printemps 1944.
Les Archives départementales de Loir-et-Cher s'associent aux Archives municipales de Brest pour présenter en quelques documents et photographies cet épisode historique d'une grande migration intérieure causée par les ravages de la guerre.