Comprendre le populisme à l'italienne : l'apport des sciences humaines, économiques et sociales
Figée dans l’imaginaire occidental comme étant le berceau de l’art et de la culture, ou réduite à la caricature d’un pays de non-droit soumis aux guerres des "familles", l’Italie, dont l’expansion depuis la Seconde Guerre mondiale a été spectaculaire, n’en finit pas de surprendre. Or ce pays, perçu pourtant comme le creuset où s’est élaborée la civilisation européenne, est mal connu. Et les victoires électorales de Silvio Berlusconi, puis à présent de la coalition dite « populiste », ont stupéfait, particulièrement en France. - L’objet de la table ronde est donc de souligner, sur ce sujet comme sur d’autres, toute la fertilité de la mise à distance que les sciences sociales autorisent d’avec les prénotions, les préjugés, les opinions communes, et combien les regards croisés de la science économique, de la sociologie et de la science politique permettent une analyse raisonnée de cette montée du « populisme italien ». - En effet, la carte blanche du Ministère de l’Éducation Nationale la double vocation de décliner le thème général du festival « Les Rendez-vous de l’Histoire de Blois » et de s’adresser prioritairement à un public de lycéens et à leurs professeurs de sciences économiques et sociales. Il s’agit d’illustrer combien les sciences économiques et sociales sont à même d’aborder et d’éclairer, au moyen des outils dont ces disciplines se sont dotés, un grand nombre des grands enjeux du monde contemporain.