Big data : et si nous retrouvions le contrôle de nos données ?

Si la donnée ouvre des perspectives formidables, son utilisation nécessite un encadrement à la fois souple et cohérent. En effet, tout l’enjeu est de proposer un cadre éthique, législatif et social suffisamment fort pour éviter les dérives, tout en ne freinant pas l’innovation. Comment responsabiliser les acteurs qui usent de nos données ? Quelle réglementation et à quelle échelle ?

Après l’électricité, le pétrole ou la vapeur pour la révolution industrielle, la data est le nouveau carburant de l’économie. Aujourd’hui, l’économie numérique est indissociable de la possibilité de stocker des quantités toujours plus importantes de données mais aussi, et surtout, de leur l’utilisation par l’ensemble de l’appareil productif.

 L’enjeu est le suivant : l’économie de la donnée n’est pas neutre. Elle renvoie à des prises de position et à des postulats qui ne sont pas toujours conforme aux règles classiques en matière d’éthique, de respect de la vie privée, d’usage loyal et de sécurité.

Ainsi, si l’utilisation de la donnée par le Big data ouvre effectivement des perspectives d’applications quasi-illimitées dans de nombreux domaines (recherche scientifique, médecine prédictive, énergie, production économique…), son usage nécessite des régulations fortes et souples qui encadrent cette économie sans en entraver le fonctionnement et sans freiner l’innovation. Quelle règlementation, à quelle échelle ? Est-on encore maître de notre image ? Peut-on envisager que l’utilisateur puisse lui-même commercialiser ses données ? Comment le service public peut-il utiliser les datas ? 

 

Jean-Hervé LORENZI

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