© Marie Monteiro Photographe

Camille MAZÉ

Chargée de recherche en science politique appliquée aux sciences de l'environnement
CNRS

Camille Mazé est docteure en sciences sociales de l’École des hautes études en sciences sociales et de l’École normale supérieure, habilitée à diriger des recherches en sciences de l’environnement de l’université de la Rochelle. Elle est spécialisée dans l’étude du fait politique et du pouvoir, d’abord dans le domaine de la culture puis dans celui de la nature qu’elle explore au prisme du concept de gouvernance des socio-écosystèmes afin d’en faire un levier de transformation vers la soutenabilité pour la résilience des territoires, des écosystèmes et des sociétés qui en dépendent.

Après avoir exercé comme maître de conférences en anthropologie à l’université de Bretagne occidentale à Brest (2011-2016), Camille Mazé est devenue chargée de recherche en science politique au CNRS. Elle a été membre du Laboratoire des sciences de l’environnement marin (Lemar UMR 6539) puis du Centre d’études biologiques de Chizé (CEBC UMR 7372) avant de rejoindre le laboratoire environnement et sociétés (LIENSs - UMR 7266) à la Rochelle pour se consacrer à l’étude des formes de régulation des socio-écosystèmes, notamment côtiers et marins. Camille s’intéresse aux tensions entre exploitation et conservation des territoires autour de la notion d’environnement et de ressources à propos de catégorie de « Nature » socialement construite. Elle porte son regard d’ethnographe sur les relations de pouvoir et la place des communautés, des États et des nouveaux acteurs politiques dans les processus d’appropriation et de conservation.

C’est dans cette perspective qu’elle a créé à Brest avec le soutien de l’UBO et du CNRS le réseau de recherche Apolimer qu’elle développe aujourd’hui à partir de l’université de la Rochelle sous la forme d’un groupe de recherche et réseaux de Chercheurs sans frontières. L’objectif est de mettre en pratique de manière à la fois critique et constructive les sciences de la soutenabilité sur différents territoires afin d’identifier les leviers et blocages en matière de résilience.

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