Selon que vous serez puissant ou misérable... Exemples de pratiques testamentaires à Paris de la fin du XVe siècle au début du XXe siècle
Conférence, carte blanche aux Archives de France
Quel point commun entre Pascal, Saint-Simon, Voltaire, Victor Hugo, la comtesse de Ségur, Gustave Eiffel ou Mermoz, pour les plus célèbres, et Jean Tertreau, Catherine Chartier, veuve Neyrault, Jean de Villebresme, Denise Decorcy, épouse Théodet, Pierre Bachelet, Antoine Sanguin, pour les inconnus ? Ils ont tous fait un testament. Ils l’ont écrit eux-mêmes, ils l’ont simplement signé après l’avoir dicté à leur notaire, ils l’ont confié à ce dernier ou il lui a été remis par les héritiers ou l’exécuteur testamentaire le jour du décès du testateur. Quelles que soient les modalités de rédaction et/ou de remise au notaire, la pratique testamentaire à Paris a évolué à travers les siècles. D’une rédaction occasionnelle à la fin du XVe siècle, le testament devient un acte courant au XVIIe et surtout au XVIIIe siècle, quelle que soit la catégorie sociale, pour, sinon se raréfier, du moins devenir moins habituel au XIXe siècle et au XXe siècle.