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Pasteur et la découverte des vaccins

Carte blanche à l'Académie des Sciences

Lorsque l'Anglais Edward Jenner a découvert le vaccin contre la variole en 1796, il ignorait que celle-ci était causée par un virus. Il a bénéficié du fait qu’il existait, chez les bovins, un virus très proche de celui de la variole, celui de la vaccine, susceptible d’induire chez l’homme une immunité contre la variole. Près d'un siècle plus tard, dans les années 1870-1880, Pasteur, quant à lui, a compris que la variole était causée par un microorganisme et a supposé que le virus de la vaccine représentait une forme atténuée de celui de la variole. Dès lors, il s’est attaché à rechercher des formes atténuées de microbes responsables de maladies animales afin de les utiliser comme vaccins. Après son succès dans la vaccination contre le choléra des poules, puis contre le charbon des ruminants, il  s’est attaqué à la rage, maladie animale et humaine. Ce fut un succès, mais il s’est rendu compte que, dans ce cas, ce qui vaccinait n’était pas du virus atténué, mais du virus tué. Cela modifia du tout au tout sa conception du mécanisme de  l’immunité. La possibilité d'immuniser avec du microbe tué fut aussitôt exploitée par le pasteurien André Chantemesse, dans le cas de la typhoïde. Par la suite, les travaux de plusieurs autres pasteuriens, dont Emile Roux et Gaston Ramon, montrèrent que l’immunité contre la diphtérie et le tétanos pouvait être obtenue par l’inoculation de toxines, préalablement inactivées, produites par les microbes responsables de ces maladies. Dès lors étaient inventées les trois grandes catégories de vaccins, les microbes vivants atténués, les microbes tués et des molécules immunisantes provenant de ces microbes. Grâce à ces trois catégories de vaccins, des millions de vie ont été sauvées.

 

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