« Moi, c’est moi » : la comtesse de Castiglione, une aristocrate italienne à la Cour de Napoléon III

A l’occasion de la publication de l’ouvrage : Benedetta Craveri, La contessa, Flammarion

Très belle, immortalisée par la photographie – un art qui la passionne –, la comtesse de Castiglione, utilisée par son cousin Cavour pour rallier Napoléon III (qui devient son amant) à la cause de l’unité italienne, met les hommes à ses pieds et ne renonce jamais à son indépendance. Narcissique et manipulatrice, aux dépens même de son fils, souvent engagée dans la vie politique de l’époque et sans cesse obsédée par ses soucis financiers, elle ne se retire du monde où elle a tant brillé que lorsque sa beauté s’efface.

Jean Vassort